Blanquefort
Au temps des cartes postales anciennes

Quartier Le Bourg

   

Domaine de Carpinet

 

Cité en 1574, son nom vient du latin carpinus « le charme ».

Au 19ème siècle, sur le plan cadastral de 1806, le domaine s’appelait « Acquart le Gaujac », combinaison entre un nom de famille Acquart, très fortunée avant la Révolution et une maison noble Gaujac du 15ème siècle relevant de la seigneurie de Blanquefort.

En changeant de mains, le domaine sera ensuite baptisé domaine de Carpinet (du nom du quartier).

Amédée Tastet, courtier en vins et Maire de Blanquefort (de 1868 à 1877) fait l’acquisition en 1854 du domaine Carpinet de Vital Acquart. Il le vendra en 1880 à la commune pour y accueillir l’hôtel de ville. La Mairie était à l’époque située rue Gambetta, dans une échoppe devenue trop petite pour abriter cette dernière. La maison, de style chartreuse, abritera la Mairie de Blanquefort de 1880 à 1979 jusqu’à son déménagement dans ses locaux actuels.

Une chartreuse en région Bordelaise est une maison de campagne « bâtie par des aristocrates à l’écart des bruits de la ville ». Sans étage et ouverte sur une terrasse et un jardin. Le pavillon central est marqué par un léger ressaut avec un fronton en façade.

Aujourd’hui elle abrite la maison du patrimoine et le siège du GAHBLE (Groupe d’Archéologie et d’Histoire de Blanquefort). Dans les dépendances et les anciens bâtiments d’exploitation du domaine se trouve l’école municipale de musique et de danse Henri Sauguet et l’école du bourg.

Demeure Carpinet à Blanquefort (33)

Catégorie : Demeure
aire d'étude : Blanquefort
adresse : République (rue de la) 30
destinations successives : mairie ; école de musique
parties constituantes : école ; parc ; monument aux morts
époque de construction : 18e siècle ; 19e siècle
année : 1882
auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu
historique : Demeure construite 18e siècle ; aménagée en mairie en 1882 avec d' importantes modifications intérieures, actuellement école de musique
gros-oeuvre : pierre ; pierre de taille
couverture (matériau) : tuile creuse ; ardoise
étages : en rez-de-chaussée
couverture (type) : toit à longs pans ; croupe ; pignon couvert ; noue
typologie : chartreuse
propriété de la commune
date protection MH : édifice non protégé MH
type d'étude : inventaire topographique
date d'enquête : 1976
N° notice : IA00025746
1986
Dossier consultable : service régional de l'inventaire Aquitaine
54, Rue Magendie 33074 BORDEAUX Cedex - 05.57.95.02.02

 

 

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Sur la place où aboutissent les rues de la République, Mendel et Dupaty, se dresse une croix fort ancienne nommée en 1550 « la Croix de Pierre ». Elle est en pierre et supportée par une haute colonne octogonale légèrement conique ; cette dernière est posée sur un large socle carré à deux degrés, lui-même appuyé sur une assise circulaire.

Elle se trouve au point de croisement des deux plus anciennes routes importantes de Blanquefort : l’axe sud-nord Bordeaux-Pauillac, dit « voie Casterane », chaussée reprenant le tracé de l’antique voie romaine, puis de la route médiévale passant au pied de la forteresse de Blanquefort qui en assurait le contrôle, et l’axe est-ouest reliant la rive gauche de la Garonne au bourg du Taillan. Ce carrefour était appelé « la Forcade de Penyn » au 16ème siècle.

Croix de Chemin à Blanquefort (33)

Catégorie : Croix de chemin
aire d'étude : Blanquefort
adresse : rue Dupaty                          
époque de construction : 17e siècle (?)
auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu
gros-oeuvre : pierre ; pierre de taille
dimensions : 450 h ; 60 la
propriété de la commune
date protection MH : édifice non protégé MH
type d'étude : inventaire topographique
date d'enquête : 1976
N° notice : IA00025777
1986
Dossier consultable : service régional de l'inventaire Aquitaine
54, Rue Magendie 33074 BORDEAUX Cedex - 05.57.95.02.02

 

 

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Le Monument aux Morts

Peu après l’armistice, Emile Lançon, Maire et son conseil municipal décident, par délibération (1er  décembre 1918), de rendre hommage aux enfants de la commune morts pour la Patrie. Un appel à souscription destiné à recueillir des fonds est lancé auprès des habitants (juin 1919). La décision est prise d’ériger le monument dans le parc de la Mairie (mars 1920) et les crédits sont alors alloués.

La municipalité confie alors à Edmond Chrétien, statuaire et lauréat de l’école des beaux arts de Paris, résidant à Bordeaux, le soin de concevoir et d’ériger le monument nommé « La France Victorieuse », composé d’une statue en bronze, placée au sommet d’un socle en granit du Finistère.

Le monument terminé et après avoir été exposé au Salon des Artistes à Paris, est pris en charge par Léopold Carme, entrepreneur blanquefortais.

L’inauguration a lieu le 21 mai 1922.

Deux canons de tranchée de 37 millimètres, trophées de guerre fournis par l’Armée seront ajoutés de par et d’autre du monument. Ils disparaîtront lors de la seconde guerre mondiale.

En parallèle, le clergé eut une démarche identique, concrétisé par la commande de plaques de marbre blanc sur lesquelles sont gravés en lettre d’or les noms et prénoms des 86 morts pour La France. Ces plaques (au nombre de deux) sont fixées sur le mur nord à l’extérieur de l’église Saint Martin et inaugurées le 11 novembre 1920.

Après la seconde guerre mondiale, à l’initiative de l’association des Anciens Militaires de Blanquefort et Caychac (créée en 1913) et compte tenu de la spécificité de la commune qui possède un quartier excentré, un dénombrement des Caychacais morts pour La France, conduisit à la construction d’un second monument à Caychac et à l’apposition d’une plaque dans l’église Saint Joseph. Le 8 mai 1946, le monument aux morts de Caychac, dont l’emplacement a été retenu place des platanes, est inauguré. Auparavant, les cérémonies du 11 novembre se déroulaient à l’angle des rues du Général de Gaulle et Edmond Blanc devant une croix en bois souvenir d’une mission.

Le monument aux morts de Carpinet sera déplacé vers 1995 lors de l’ouverture de l’allée de Carpinet dans le parc de l’ancienne mairie. Il est aujourd’hui situé en bordure de la rue de la République.

Monument aux Morts à Blanquefort (33)

Catégorie : Monument aux morts
aire d'étude : Blanquefort
adresse : République (rue de la) 30
édifice contenant : demeure Carpinet ; mairie ; actuellement école de musique ; dans le parc
époque de construction : 1er quart 20e siècle
année : 1922
auteur(s) : Chrétien Edmond Ernest (sculpteur)
gros-oeuvre : bronze ; pierre
décor : sculpture
représentation : figure allégorique profane ; coq gaulois ; symbole national
sujet : allégorie de la guerre
dimensions : 460 h ; 300 la
propriété de la commune
date protection MH : édifice non protégé MH
type d'étude : inventaire topographique
date d'enquête : 1976
N° notice : IA00025772
1986
Dossier consultable : service régional de l'inventaire Aquitaine
54, Rue Magendie 33074 BORDEAUX Cedex - 05.57.95.02.02

 

 

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Domaine Saint Louis

Le domaine Saint Louis comportait deux maisons. La plus ancienne (de la fin du 18ème siècle) a appartenu en 1880 à M. Poumeau de l’Isle, aux familles Vuillaume et de Saint Quentin, puis à la famille Fumeau.

En 1946, M. Bidou en fera l’acquisition. Sa famille en est toujours le propriétaire.

L’autre propriété construite vers 1882 appartenait à la famille Saint Quentin. Elle a été démolie vers 1992 pour faire place au CCAS, à la crèche et à la résidence Saint Louis.

Demeure à Blanquefort (33)

Catégorie : Demeure
aire d'étude : Blanquefort
lieu-dit : Domaine Saint-Louis
adresse : rue Dupaty
parties constituantes : parc
époque de construction : 2e moitié 19e siècle
auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu
gros-oeuvre : pierre ; pierre de taille ; moellon ; enduit partiel
couverture (matériau) : tuile mécanique
étages : 1 étage carré ; étage de comble
couverture (type) : toit à longs pans ; noue ; pignon couvert
escaliers : escalier intérieur
propriété privée
date protection MH : édifice non protégé MH
type d'étude : inventaire topographique
date d'enquête : 1976
N° notice : IA00025770
1986
Dossier consultable : service régional de l'inventaire Aquitaine
54, Rue Magendie 33074 BORDEAUX Cedex - 05.57.95.02.02

 

 

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L’Eglise Saint-Martin

L’église Saint-Martin est probablement le cinquième lieu de culte édifié à Blanquefort sur son emplacement. Si le monument actuel date du début du 19ème siècle, divers documents ou restes architecturaux prouvent l’existence d’"églises" précédentes, l’avant-dernière s’étant écroulée juste avant la Révolution Française.

Suite à l’effondrement de l’ancien édifice culturel le 22 janvier 1789, l’actuelle église Saint-Martin fut reconstruire à partir de 1806 par l’architecte Blanchard. Les travaux se prolongèrent jusqu’en 1816 et même 1819 pour la façade.

En 1823, un incendie suite à la foudre détruit le clocher. L’église est sauvée « par le zèle de ses habitants ». Le conseil municipal délibère le 11 mai : la vieille tour du clocher incendié est démolie jusque dans ses fondements.

En 1827, le clocher sous sa forme actuelle (tour carrée surmontée d’une flèche en pierres à huit pans, d’une hauteur de 45 mètres) est reconstruit sur l’emplacement de la sacristie existante.

Qui était Saint Martin ?

Saint Martin naquit en Pannonie aux confins des années 316 et 317, dans cette ancienne contrée d'Europe centrale, située entre le Danube et l'Illyrie, comprise entre les Alpes orientales et les Carpates, et qui avait été soumise aux Romains de 35 avant J.-C. à 95 après J.-C. Le célèbre apôtre des Gaules était le fils d'un officier de la cavalerie romaine.
A l'âge de dix ans, Martin se présenta de sa propre initiative pour recevoir l'enseignement de l'Eglise chrétienne qui se trouvait alors dans les premières années qui suivaient les persécutions. Mais les parents de Martin étaient restés païens et, alors que le jeune homme ne rêvait que de vie monastique, son père l'inscrivit de force sur le rôle des cavaliers de l'armée.
C'est au cours du passage de sa cohorte romaine dans les environs d'Amiens où il fut sans doute baptisé en 339 que se situe la plus populaire anecdote de la vie de saint Martin. A l'âge de dix-huit ans, alors qu'il faisait route à cheval, il rencontra un mendiant, pauvrement vêtu dans le froid hivernal, et, dégainant son épée, tailla en deux sa cape pour en donner la moitié au pauvre.
A quarante ans, après s'être affranchi avec difficulté de ses obligations militaires, saint Martin se rendit à Poitiers où il rencontra probablement pour la première fois saint Hilaire, évêque du lieu. Saint Hilaire lui proposa de l'incorporer dans son clergé en l'ordonnant sous-diacre, mais Martin, par humilité, n'accepta que le plus bas des ordres mineurs, celui d'exorciste.
Il fonda le premier monastère des Gaules à Ligugé, lieu situé à quelques kilomètres au sud de Poitiers, sur le Clain. Il se consacra dès lors à la vie monastique sur les terres que lui avait sans doute cédé l'évêque Hilaire. Ordonné prêtre, il fut alors pratiquement kidnappé par les chrétiens de Tours qui voulaient en faire leur évêque, sans tenir compte des difficultés canoniques que posaient le choix d'un militaire converti. C'est ainsi qu'il fut sacré évêque le 4 juillet 371.
Il fonda le monastère de Marmoutiers, à quelques kilomètres de Tours, où il se retira dans une cabane exiguë, entouré de ses quatre-vingt frères.
Lorsqu'il mourut en 397, la dépouille de saint Martin fut ramenée à Tours où on éleva une modeste basilique remplacée bientôt par une église romane puis une église gothique.


 

Sur l’emplacement actuel de la place se trouvait le cimetière paroissial, jusqu’au moment de son transfert en 1809 pour des raisons de salubrité.

Le nouveau cimetière, beaucoup plus vaste est alors créé rue du Repos, ancien « chemin de Bordeaux à Parempuyre », agrandi une première fois en 1927 puis entre 1965 et 1970.

   

La place laissée libre fut aussitôt plantée d’arbres et mise à la disposition du public avec un marché hebdomadaire. C’est là que se trouvait un arrêt de la ligne d’omnibus à chevaux créée en 1864 entre Blanquefort et Bordeaux.

Depuis 1969, la place est aménagée en parc de stationnement pour les voitures.

Catégorie : Maison
aire d'étude : Blanquefort
adresse : Eglise (place de l') 5
parties constituantes : jardin
époque de construction : 2e moitié 19e siècle
auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu
gros-oeuvre : pierre ; pierre de taille
couverture (matériau) : tuile creuse
étages : 1 étage carré
couverture (type) : toit à longs pans
escaliers : escalier intérieur
propriété privée
date protection MH : édifice non protégé MH
type d'étude : inventaire topographique
date d'enquête : 1976
N° notice : IA00025782
1986
Dossier consultable : service régional de l'inventaire Aquitaine
54, Rue Magendie 33074 BORDEAUX Cedex - 05.57.95.02.02

 

 

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Maison à Blanquefort (33)

Catégorie : Maison
aire d'étude : Blanquefort
adresse : Eugène Tartas (rue) 2
époque de construction : 2e moitié 18e siècle (?)
auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu
historique : Demeure construite avant 1806
gros-oeuvre : pierre ; pierre de taille
couverture (matériau) : tuile creuse
étages : en rez-de-chaussée
couverture (type) : toit à longs pans ; croupe
propriété privée
date protection MH : édifice non protégé MH
type d'étude : inventaire topographique
date d'enquête : 1976
N° notice : IA00025780
1986
Dossier consultable : service régional de l'inventaire Aquitaine
54, Rue Magendie 33074 BORDEAUX Cedex - 05.57.95.02.02

 

 

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L’ancienne Poste

                            

Maison à Blanquefort (33)

Catégorie : Maison
aire d'étude : Blanquefort
adresse : Eglise (place de l') 2
parties constituantes : jardin
époque de construction : 3e quart 19e siècle
auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu
gros-oeuvre : pierre ; pierre de taille
couverture (matériau) : tuile creuse
étages : 1 étage carré
couverture (type) : toit à longs pans
escaliers : escalier intérieur
propriété privée
date protection MH : édifice non protégé MH
type d'étude : inventaire topographique
date d'enquête : 1976
N° notice : IA00025781
1986
Dossier consultable : service régional de l'inventaire Aquitaine
54, Rue Magendie 33074 BORDEAUX Cedex - 05.57.95.02.02

 

 

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Le Tramway

A partir du 18 avril 1898 le tramway arrive à Blanquefort, la ligne du Vigean reliant la commune à la Place des Quinconces en passant par la route du Médoc et la rue Fondaudège.

Le tramway peint en vert passe ainsi trois fois par jour conduit par le wattman « l’homme électrique », une receveuse enregistre le ticket de chaque passager dans un oblitérateur.

 

Le tramway a roulé à Blanquefort jusqu’au 5 juin 1952.

Maison Corn … Maison « l’Ermitage »

Le terme « Corn », d’un nom très ancien cité dans le terrier des maisons nobles de 1561 (« Fourcade de Corn », fourche ou carrefour de Corn) désigne une tenure collective née de familles groupées en quartier et restée dans l’indivision. Sur la carte de Belleyme (1761), ce lieu est désigné « Cor », ce qui s’explique par l’usage local ancien de ne pas prononcer le n final d’un mot.

Deux maisons anciennes se font face dans cette rue qui prolonge la rue André Déris. Elles étaient englobées dans un domaine plus vaste avant sa division en parcelles. Mme Derode, ancienne propriétaire, pensait que la maison basse située au sud, appelée « Corn » datait du 11ème siècle. Faute de preuves formelles de cette datation précise, on se contentera de mentionner qu’elle est l’une des plus anciennes de la commune.

Les terres l’entourant étaient plantées de vigne au 18ème siècle et jusqu’en 1934, année où elles furent arrachées à la suite de grêles dévastatrices.

En face se trouve une jolie maison bourgeoise, « l’Ermitage » (dont rien en indique le caractère religieux) autrefois habitée par Mlle de Pichon longueville. Son architecture l’apparente aux chartreuses du 17ème siècle. Elle porte aussi sur les actes anciens le nom de Corn.

Ces deux domaines ont été réunis en un seul au 19ème siècle par la famille Rols.

Demeure dite Corn à Blanquefort (33)

Catégorie : Demeure
aire d'étude : Blanquefort
adresse : Corn (rue de)
époque de construction : 1ère moitié 19e siècle
auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu
historique : Une construction est mentionnée par la carte de Belleyme au lieu-dit Corn. Demeure 1ère moitié 19e siècle
gros-oeuvre : pierre ; pierre de taille
couverture (matériau) : tuile creuse
étages : en rez-de-chaussée
couverture (type) : toit à longs pans ; croupe ; noue ; pignon couvert ; pignon découvert
escaliers : escalier intérieur
propriété privée
date protection MH : édifice non protégé MH
type d'étude : inventaire topographique
date d'enquête : 1976
N° notice : IA00025773
1986
Dossier consultable : service régional de l'inventaire Aquitaine
54, Rue Magendie 33074 BORDEAUX Cedex - 05.57.95.02.02

 

 

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Le Prieuré

Nom donné à une demeure située au 13 rue Gambetta, le presbytère de la paroisse de Blanquefort y était établi avant la Révolution. C’était alors la résidence de Pierre de Saintcric (1744-1814), curé de la paroisse entre 1783 et 1792. Il organisera les premières élections municipales à la Révolution et devint, en 1790, le premier maire de la toute jeune commune.

Demeure à Blanquefort (33)

Catégorie : Demeure
aire d'étude : Blanquefort
adresse : Gambetta (rue) 13
époque de construction : 17e siècle, 18e siècle (?)
auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu
historique : Demeure du 17e ou 18e siècle, construite avant 1806
gros-oeuvre : pierre ; pierre de taille ; moellon
couverture (matériau) : tuile creuse
couverture (type) : toit à longs pans
escaliers : escalier intérieur
propriété privée
date protection MH : édifice non protégé MH
type d'étude : inventaire topographique
date d'enquête : 1976
N° notice : IA00025810
1986
Dossier consultable : service régional de l'inventaire Aquitaine
54, Rue Magendie 33074 BORDEAUX Cedex - 05.57.95.02.02

 

 

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Château La Dimière

Son nom viendrait de la dîme, un impôt d’un dixième. Les ruines d’un bâtiment entre les numéros 1 et 3 de la rue Thiers où se trouve la propriété de la Dîmière, sont certainement celles du chai ayant appartenu aux religieuses de l’Annonciade, lieu où sous l’Ancien Régime les blanquefortais payaient la dîme.

Ancienne maison du domaine de Réau, de type chartreuse à laquelle un pavillon à étage a été ajouté, était le domicile du Docteur Castéra (1883-1856), Blanquefortais d’adoption. Docteur en médecine à la faculté de Bordeaux en 1907, il consacra sa vie au service des habitants de Blanquefort et du canton pendant plus de 40 ans à partir de 1924.

Le portail majestueux, de la propriété, de fer forgé porte deux lettres enlacées, les initiales des Billate, propriétaires du domaine du Clos au 18ème siècle, lieu-dit cité dès 1368, délimité par les rues Thiers, Tastet-Girard, Jean Moulin et du Repos. Ce domaine comportait un vignoble produisant 18 tonneaux en 1850.

Demeure dite La Dimière à Blanquefort (33)

Catégorie : Demeure
aire d'étude : Blanquefort
adresse : Thiers (rue) 3
parties constituantes : parc ; chai
époque de construction : 2e moitié 18e siècle ; 19e siècle
auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu
historique : Le logis et le portail d' entrée ont vraisemblablement été construits 2e moitié 18e siècle ; le logis à été remanié au 19e siècle (pavillon central)
gros-oeuvre : pierre ; pierre de taille ; moellon ; enduit partiel
couverture (matériau) : tuile creuse ; ardoise
étages : 1 étage carré
couverture (type) : toit à longs pans ; croupe
escaliers : escalier dans-oeuvre ; escalier tournant à retours
propriété privée
date protection MH : édifice non protégé MH
type d'étude : inventaire topographique
date d'enquête : 1976
N° notice : IA00025761
1986
Dossier consultable : service régional de l'inventaire Aquitaine
54, Rue Magendie 33074 BORDEAUX Cedex - 05.57.95.02.02

 

 

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La Croix de la Mission

                  

Située au carrefour de la rue Tastet-Girard et de la rue Thiers, en souvenir de la « Mission » qui avait eu lieu dans cette paroisse en 1899, se trouve cette croix en bois, réalisée par Armand Ornon, charpentier à Blanquefort, sur laquelle on peut lire : « Mission de 1899, memento dierum antionorum interroga patrem tuum majores tuos et dicent tibi. Deut XXVI-7 1899 XXVI Dec 1900 ». Il s’agit d’une citation de l’Ancien Testament (Deutéronome 26-7, en réalité 32-7) « souviens toi des jours antiques interroge ton père et tes anciens pour qu’ils t’en parlent ».

Croix Monumentale (Croix de Mission) à Blanquefort (33)

Catégorie : Croix monumentale
aire d'étude : Blanquefort
adresse : Tastet-Girard (rue) ; Thiers (rue)
époque de construction : limite 19e siècle 20e siècle
année : 1899 ; 1900
auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu
historique : Croix de mission portant sur le socle l' inscription : mission de 1899 memento dierem anti quorum interroga patrem tuum majores tuos et dicent tibi deut XX117 1899 décembre 1900
gros-oeuvre : pierre ; fonte
décor : sculpture
représentation : Jésus cloué sur la Croix
dimensions : 600 h ; 250 la
propriété de la commune
date protection MH : édifice non protégé MH
type d'étude : inventaire topographique
date d'enquête : 1976
N° notice : IA00025779
1986
Dossier consultable : service régional de l'inventaire Aquitaine
54, Rue Magendie 33074 BORDEAUX Cedex - 05.57.95.02.02

 

 

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Chartreuse de Chollet

Le nom de cette chartreuse du 18ème siècle située rue Jules Moreau (rue du général Leclerc) est celui d’un propriétaire de cette époque, Alexis de Cholet. La date de 1714 est gravée sur une pierre du mur d’enclos dans la rue du général Leclerc.

Demeure Chollet à Blanquefort (33)

Catégorie : Demeure
aire d'étude : Blanquefort
lieu-dit : Chollet
adresse : Maréchal Juin (rue)
parties constituantes : parc ; communs
époque de construction : 1er quart 18e siècle
année : 1715
auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu
gros-oeuvre : pierre ; pierre de taille ; moellon
couverture (matériau) : tuile creuse
étages : en rez-de-chaussée
couverture (type) : toit à longs pans ; croupe
typologie : chartreuse
propriété privée
date protection MH : édifice non protégé MH
type d'étude : inventaire topographique
date d'enquête : 1976
N° notice : IA00025749
1986
Dossier consultable : service régional de l'inventaire Aquitaine
54, Rue Magendie 33074 BORDEAUX Cedex - 05.57.95.02.02

 

 

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Villa Sainte Colombe

En 1939, cette villa était la propriété de M. Charles Pauly demeurant au 5 rue Bérite à Paris 6ème.

Château de Duras

Ancien chef-lieu féodal, Blanquefort fut, autour de 1270, puis à nouveau en 1455-1466, un point clé pour la défense de Bordeaux. De ces deux époques, elle conserve des fortifications remarquablement intéressantes : tour-résidence surfortifiée par Édouard 1er, petite citadelle adaptée au canon par Antoine de Chabannes.

Petit îlot rocheux dans un marais au Nord de Bordeaux, Blanquefort et sa forteresse (monument classé 11ème – 15ème siècle) contrôlait la seule voie menant du Médoc vers la capitale, ancienne route romaine, toujours en fonction au Moyen-Âge.

La châtellenie des Blanquefort s’étendait de la Garonne à l’Océan Atlantique. La branche directe de la famille s’étant éteinte vers 1214, faute de descendance masculine et la situation stratégique de l’emplacement explique l'acquisition du lieu par le roi anglais Édouard II, en 1270. Les défenses primitives sont alors renforcées.

Les dettes du roi envers Bertrand de Goth, neveu du pape Clément V, entraînèrent une cession de Blanquefort en 1308; mais celle-ci ne prit que tardivement effet. Par la suite (1325), Blanquefort devint possession par héritage des Gaillard de Durfort, seigneurs de Duras et Villandraut.

Le château prit une valeur stratégique renforcée lors de la conquête de la Guyenne par les armées de Charles VII en 1452-1453; Blanquefort, assiégé et réduit lors de cette conquête, fut donné en 1455 à Antoine de Chabannes, grand capitaine de guerre. Celui-ci en fit un verrou contre un éventuel retour des Anglais par le Médoc, avant 1463, où intervint sa disgrâce par Louis XI. Trois ans plus tard, le comte de Dammartin revenait en grâce; mais le roi, conscient de l'importance de la place, renforcée par Chabannes entre 1455 et 1463, l'échangea contre diverses possessions en Île-de-France. Dès 1466, le roi la cédait à nouveau, et en 1476 elle revenait à Gaillard IV de Durfort. Son rôle stratégique s'était éteint avec l’assèchement des marais. Elle ne devait plus jouer qu'un rôle local.

Une légende concernant un souterrain situé à Blanquefort existait depuis longtemps. Certaines versions le faisait même se poursuivre jusqu’au château de Roquetaillade ! En fait, la présence des marais tout autour du site interdisait toute possibilité d’un souterrain en dehors du piton rocheux sur lequel est construite la forteresse.

C’est en 1998 que la légende devint malgré tout une réalité : un effondrement dévoila l’existence de salles troglodytiques creusées dans le roc, sous la cour.

La première construction eu lieu à la fin du XIe siècle, et la dernière reprise au XVIIe siècle.

La forteresse de Blanquefort se compose d'une enceinte basse polygonale en forme d'ellipse, enserrant un haut bâtiment rectangulaire flanqué par six grosses tours. L'ensemble prend appui sur un petit promontoire de mollasse, dont les défenses naturelles ont été renforcées par un fossé inondable creusé dans le marais.

La tour-résidence, rectangle de 18 x 12 m, remonte à l'époque romane pour ses parties basses. Elle a été renforcée par six tours circulaires d'environ 9 m de diamètre, quasiment jointives, durant le XIIIe siècle, sans doute sous le roi Édouard II, (présence d'archères en croix pattée). La construction résultante possédait deux étages au-dessus d'un rez-de-chaussée, le chemin de ronde possédant des mâchicoulis en arc bandés entre les tours. Antoine de Chabannes transforma l'intérieur d'une des tours en escalier principal, perçant une belle porte à gâble flamboyant: à son époque, la tour-résidence fut surmontée d'un étage sous charpente.

L'enceinte primitive était flanquée par de petites tourelles semi-circulaires pleines; cinq d'entre elles subsistent en soubassement. Sous Antoine de Chabannes, cette enceinte fut considérablement renforcée par l'ajout de deux tours à canon contrôlant la chaussée de Bordeaux, et d'une porte à pont-levis entre deux tours. Par ailleurs, les hauts de l'enceinte, ainsi que les étages des tourelles, furent entièrement reconstruits, et la courtine épaissie, en particulier au N.0. Le château s'adaptait ainsi à l'usage des armes à feu, pour lesquelles une multitude de canonnières et d'archères-canonnières de types divers furent ménagées à tous les niveaux des ouvrages.

Château Fort à Blanquefort (33)

Catégorie : Château fort
aire d'étude : Blanquefort
lieu-dit : Duras
parties constituantes : douves ; enceinte ; donjon
époque de construction : 11e siècle, 12e siècle (?) ; 2e moitié 13e siècle ; 2e moitié 15e siècle
auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu
historique : Milieu du 11e siècle, édification d'un donjon de pierre de plan rectangulaire. Seigneurie acquise par le roi d'Angleterre, Henri III et par son fils le prince Edouard en 1257 et 1270, puis cédée à Bertrand de Got en 1308. Au début du 14e siècle, transformation du donjon primitif en bâtiment d'habitation fortifié par l'adjonction de six grosses tours réparties à sa périphérie. Une enceinte de pierres, renforcée de tourelles flanquantes, avait déjà remplacé la palissade de bois d'origine. Au milieu du 15e siècle, la forteresse est adaptée aux nécessités de l'artillerie après donation en 1453 par Charles VII, roi de France, à Antoine de Chabannes.
gros-oeuvre : pierre ; pierre de taille ; moellon
état : vestiges
propriété privée
date protection MH : 1862 : classé MH
type d'étude : inventaire topographique
date d'enquête : 1976
N° notice : IA00025752
1986
Dossier consultable : service régional de l'inventaire Aquitaine
54, Rue Magendie 33074 BORDEAUX Cedex - 05.57.95.02.02

 

 

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Domaine de Curegan

On trouve différentes orthographes pour ce lieu-dit voisin de la forteresse : Curgan en 1958, Curegan en 1937, Curejean en 1821, Crugan au 18ème siècle, Curegan en 1761, Curgan en 1541.

Curgan serait un prénom chrétien d’origine romaine. Il désignait un domaine appartenant aux seigneurs de Blanquefort. C’est dans la maison du domaine que le régisseur des biens des ducs de Duras habitait avant la Révolution et où les seigneurs résidaient lorsqu’ils venaient visiter leurs terres de Blanquefort, une fois la forteresse devenue inhabitable.

Château de Duras à Blanquefort (33)

Catégorie : Château
Propriété d'une personne privée
date protection MH : 1862 : classé MH
Château de Duras : classement par liste de 1862
observations : 18 04 1914 (J.O.)
type d'étude : Recensement immeubles MH
N° notice : PA00083147
© Monuments historiques, 1992

 

 

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Moulins

Blanquefort a possédé plusieurs moulins.

Aujourd’hui, seul celui de Canteret, moulin à eau subsiste. Restauré, il abrite les bureaux de l’usine Mod’8.

Moulin de Canteret à Blanquefort (33)

Catégorie : Moulin
aire d'étude : Blanquefort
lieu-dit : Canteret
adresse : Forteresse (rue de la)
destinations successives : fabrique de chaussures
parties constituantes : logement
époque de construction : 19e siècle ; 20e siècle
auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu
historique : Moulin mentionné en 1579 dans un acte notarié, indiqué sur la carte de Belleyme ; reconstruit après 1844, encore en activité fin 19e siècle ; transformé en fabrique de chaussures
gros-oeuvre : pierre ; pierre de taille
couverture (matériau) : tuile creuse
étages : 1 étage carré
couverture (type) : toit à longs pans
typologie : bâti en lit de rivière
propriété privée
date protection MH : édifice non protégé MH
type d'étude : inventaire topographique
date d'enquête : 1976
N° notice : IA00025812
© Inventaire général, 1986
Dossier consultable : service régional de l'inventaire Aquitaine
54, Rue Magendie 33074 BORDEAUX Cedex - 05.57.95.02.02

 

 

 

 

 

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Moulin à blé dit moulin de Canteret ; usine de chaussures des Ets Mod’8. à Blanquefort (33)

Catégorie : Moulin à blé, usine de chaussures
aire d'étude : Gironde
lieu-dit : Canteret
adresse : Forteresse (rue de la)
parties constituantes : atelier de fabrication ; pièce de séchage ; magasin industriel ; bureau ; vestiaire d'usine
époque de construction : 16e siècle ; 1er quart 18e siècle ; 3e quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle
année : 1714 ; 1850 ; 1965 ; 1988
auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu
historique : Moulin à blé attesté dès le 16e siècle. Travaux mentionnés en 1714. Reconstruit en 1850 pour développer l'activité meunière, le moulin sert aussi de micro centrale hydroélectrique, et des bâtiments d'exploitation agricole lui sont adjoints. Toutes ces activités cessent en 1965. L'ancien moulin accueille ensuite une usine de chaussures. Cette unité fait partie de l'entreprise Mod’8 qui fabrique, à Bordeaux depuis 1936, des chaussures pour bébés. Dans cette spécialité, le groupe Mod’8 se situe, en 1980, au 2e rang dans le département et au 20e rang, sur le plan national. Un nouvel atelier de fabrication est construit en 1988.
1784 : 2 paires de meules. 1850 : installation de turbines dont une sert à la production d'électricité. 1990 : visite refusée.
1982 : 283 employés, main d' oeuvre essentiellement féminine.
description : Bureau : 1 étage carré, matériau synthétique en gros oeuvre et en couverture du toit terrasse. Vestiaire d'usine en bois et toiture en tuile creuse mécanique. Magasin industriel avec atelier de finition : bâtiment rectangulaire à 1 étage carré, et 2 travées latérales, moellon, enduit, baies en arc segmentaire et oculus, tuile creuse. Atelier de fabrication : matériau synthétique en gros oeuvre et en couverture. Pièce de séchage en moellon et enduit avec baies à claire-voie, couverte en tuile creuse. Atelier de fabrication, moulin désaffecté : 1 étage carré en pierre couvert en tuile creuse. Surface du site en m2 : 22000.
gros-oeuvre : calcaire ; pierre ; moellon ; enduit ; bois ; matériau synthétique en gros oeuvre
couverture (matériau) : tuile creuse ; matériau synthétique en couverture ; tuile creuse mécanique
étages : 1 étage carré
couverture (type) : toit à longs pans ; pignon couvert ; terrasse
typologie : baie rectangulaire ; arc segmentaire ; oculus
propriété privée
date protection MH : édifice non protégé MH
type d'étude : repérage du patrimoine industriel
date d'enquête : 1990
rédacteur(s) : Kabouche Marie
N° notice : IA00135894
© Inventaire général, 1988
Dossier consultable : service régional de l'inventaire Aquitaine
54, Rue Magendie 33074 BORDEAUX Cedex - 05.57.95.02.02

 

 

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